Comment finaliser l’édition audio d’une vidéo ?
N’a-t-on jamais été surpris par le rendu de la bande son lors de sa diffusion sur un autre support ?
Une dynamique du son trop forte, ou des graves trop présents ?
Ou à l’inverse, des graves inexistants sur un smartphone ?
Les réglages en post-production permettent de finaliser une œuvre audiovisuelle. Et comme dans “audiovisuel” il y a “audio”, il est logique de prendre soin de la bande son également. Car elle aussi doit d’être validée sur divers supports de diffusion afin d’éviter ce genre de surprises. Il n’y a rien de plus embarrassant que d’avoir un client qui vous appelle pour vous signaler qu’il n’y a pas de son en début de vidéo, alors que le son d’intro commence par une longue tonalité très grave… Normal : il a visionné la vidéo sur un PC portable de bureautique. Les graves y sont, généralement, très mal retranscrits.
Comment optimiser l’audio ?
Pendant la prise de son :
Tout comme pendant une prise de vue on évite d’avoir des “blancs cramés“, en audio, il est judicieux d’éviter la saturation. Concrètement, quand on utilise le contrôle visuel du volume sonore, il faut éviter d’aller dans le rouge… À partir de là, on obtient une bande son propre, dans laquelle il sera alors possible de réaliser des réglages pour ajouter un plus au son, et non pas pour corriger des erreurs issues d’une mauvaise prise de son.
L’usage d’un microphone externe, de qualité, sera toujours un plus par rapport au micro intégré dans la caméra. Sans oublier le casque, fermé (qui entoure les oreilles), pour le retour son, surtout à l’occasion d’entrevues (“interviews” pour les shakespeariens en herbe…).
En post-production :
En ce qui concerne le retour du son, on pourra toujours choisir de le faire, en post-production, par une sono, ou un casque. Mais il n’est pas garanti d’avoir une aussi large bande passante comparée à celle d’un auditorium : sur un son de smartphone ou de PC portable, il manquera une grande part des graves, ainsi que des aigus.
Comme pour le contrôle de la diffusion de l’image, il est judicieux, également, d’écouter les vidéos éditées aussi bien sur un smartphone, que sur un home-cinéma.
Il suffit de projeter des photos réalisées avec un smartphone dernier cri, sur un grand écran, et d’inspecter les moindres détails, notamment les aberrations chromatiques…
Il en va de même avec le son : sur une sono, même de qualité, il n’y aura jamais le même rendu en graves que sur un home-cinéma bien réglé, ou un auditorium.
Égaliseur numérique :
Comme pour la modification des images, il est possible d’augmenter ou de diminuer certaines fréquences d’un son, d’une voix, ou d’instruments de musique. D’où l’intérêt d’avoir un son “propre” à la base. Car si un son est saturé, il est irrécupérable. Comme les blancs cramés…
L’outil numérique le plus efficace est l’égaliseur. Il permet d’augmenter certaines fréquences dans les graves, si l’on souhaite rehausser une basse, une grosse caisse, ou une voix grave. En rehaussant certains aigus d’une voix féminine, on peut la rendre plus cristaline. En dimuniant les médiums, on rajeunit les vieux enregistrements…
Bien évidemment, les modifications du son seront réalisées en fonction de l’effet artistique souhaité.
Après avoir modifié la bande son, puis l’avoir édité, le dernier contrôle consiste à l’écouter sur différents supports, comme un PC portable, une tablette, un smartphone… Il y aura, peut-être, quelques surprises. Mais à force d’expérimenter, on apprend à faire de compromis. Car pour qu’une bande son soit optimale sur différents support, il faut penser aux rendus sur les différents supports au moment où l’on règle ces fréquences. Et pour cela, il n’y a que l’expérience qui permet de le faire…
Vous n’avez pas accès à un auditorium ?
Concrètement, il faudrait transférer le montage ainsi que tous les éléments le constituant, sur un PC portable, pour venir brancher ce dernier en HDMI sur un home-cinéma, et le tour et joué :
Il est ainsi possible d’écouter le montage du film avec presque la même qualité qu’en auditorium, et donc d’appliquer des réglages très fins, notamment dans les aiguës et les graves. Surtout lorsqu’il s’agit d’effets sonores de premier plan, voire une musique qui définit une ambiance.
Ceci est moyennement important si l’œuvre est destinée à une diffusion sur internet, mais cela devient crucial si la diffusion est réalisée en amphithéâtre ou en salle de cinéma.
Il est toujours surprenant de voir un film sur grand écran, alors qu’on a l’habitude de le voir sur un petit écran. Il en va de même pour le son.
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