Pour réaliser un film, pourquoi écrire un scénario ?
Pourquoi prendre le temps d’écrire un scénario pour la réalisation d’un clip vidéo, d’un film d’entreprise, d’un documentaire, ou d’un court métrage de fiction ?
Faut-il écrire avant de tourner des plans en vidéo ?
Pourquoi écrire alors qu’on travaille sur de l’image ?…
Cela peut paraître surprenant, mais c’est la différence fondamentale entre réaliser un tournage d’un événementiel (concert, séminaire d’entreprise, congrès, etc…), et un tournage pour un documentaire, une fiction ou un docu-fiction.
L’écriture d’un scénario représente une charge de travail et de temps; mais pour quels avantages ? Voyons les deux choix qui se présentent…
On tourne puis on réfléchi, ou on réfléchi puis on tourne ?
Bien qu’il y ait, malgré tout, une petite ressemblance, on va dans un cas capter de l’image puis ensuite réfléchir à ce que l’on va utiliser pour faire passer un message; et dans l’autre cas, on va réfléchir d’abord au message, pour ensuite définir les images qu’il faut pour monter le film.
Il y a une petite ressemblance, car même sur un événementiel, où par définition, on ne contrôle pas la mise en scène, du moins, on ne peut pas demander à refaire un plan, même dans ce cas de figure, l’expérience fait qu’on recherche un certain type d’images pour illustrer un scénario que l’on a rapidement esquissé en tête, au pire, un fil conducteur.
Voilà… On a pratiquement tout dit : soit on pense, et on agit. Soit on agit, et on pense après… La proposition la plus intelligente semble évidente.
Disons que dans le cas du tournage vidéo sans scénario, c’est généralement que l’on ne peut pas écrire un événement que l’on ne pourra pas contrôler. Exemple : un concert, un mariage, un reportage animalier…
Dans ce dernier exemple, on ne peut guerre que tenter de provoquer une action par l’animal, mais concrètement, il y aura beaucoup plus de chutes vidéo que pour des plans scénarisés et à la mise en scène maîtrisée avec des acteurs et actrices professionnels.
Des tournages plus rapides.
Tourner sans scénario, et à fortiori sans découpage technique du film, c’est comme naviguer sans carte ni GPS.
Quand on filme seul des plans vidéo de paysages naturels, sans impliquer toute une équipe, on peut se permettre la dérive de concevoir le scénario tout en filmant, avec parfois des idées nouvelles qui surviennent pendant le tournage.
Cependant, même là, il y a généralement un délai à tenir…
Et l’on est rarement seul lors d’un tournage : la présence des acteurs et des techniciens doit être optimisée au mieux pour contrôler le budget du film, mais également dans un souci de management évident : quand les gens commencent à trouver le temps long sur un tournage vidéo, on perd du temps à les remotiver pour obtenir la meilleure concentration, et donc le meilleur résultat possible.
Une post-production plus rapide.
Sans scénario on se retrouve avec une somme considérable de séquences vidéo à trier, et avec un scénario, on a uniquement les séquences nécessaires pour le montage du film.
Sans scénario, on peut avoir une heure de séquences brutes qui donneront trois minutes de film, alors qu’un scénario et une mise en scène maîtrisée donnent quinze minutes de séquences brutes pour cinq minutes de film monté (c’est bien sûr un exemple extrême, car un rythme rapide du film suppose des découpes importantes, et donc plus de chutes vidéo). Il y a beaucoup moins de “déchets”, et donc moins de temps pour le montage vidéo, ainsi qu’un occupation moindre des disques durs de la ou les stations de montage vidéo. La post-production (montage vidéo et édition vidéo) sera donc plus rapide et les délais de livraison du film vidéo plus fiables.
Conclusion :
Avec des enjeux peu importants, on peut se permettre de filmer sans scénario, tout en l’élaborant en cours de tournage, ou pendant le montage du film, lors de la sélection les plans vidéo à garder. Les conséquences d’un dérapage par rapport à l’idée de départ, qui a motivé la réalisation du film, ne sont pas trop importantes.
En revanche, sur un projet impliquant une équipe et un commanditaire pour lequel il s’agit de respecter le cahier des charges et les délais, mieux vaut partir avec un bon plan et une bonne boussole :
Il faut rédiger le scénario en fonction du cahier des charges, le valider avec le commanditaire, et en extirper un découpage technique précis, afin de définir les ressources humaines et matérielles à mettre en œuvre, ainsi que les délais pour le tournage, le montage, et les retouches éventuelles avant l’édition définitive du film.
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