10 Cloverfield Lane : Un scénario parfaitement écrit.
Mise en scène, cadrages, rythme… Du grand art.
Une fois n’est pas coutume, utilisons le film « 10 Cloverfield Lane » pour décortiquer les techniques qui font le cinéma.
Un film est une histoire racontée en images ? Alors le film « 10 Cloverfield Lane », en salles le 16 mars 2016 en France, est un retour au Cinéma. Le genre de film qui ne vous laisse pas indifférent.
On sort de la salle en se disant « Ouaw »…
Il y a un peu, et même pas mal, de l’ambiance du film « Le silence des agneaux » : une tension extrême imposée par le jeux des acteurs qui vient servir un scénario dont l’écriture emporte le spectateur dans des directions nouvelles à chaque rebondissement.
C’est une véritable écriture qui prend en main le spectateur du début à la fin, et ce qui en fait une force, c’est que la mise en scène nous fait voir l’histoire par le regard de l’un des personnages.
Des prises de vue de cinéma :
Les grands espaces sont souvent le sujet pour l’utilisation des plans fixes, voire grands angles, des panoramiques ou plans larges, bref, tout ce qu’il faut pour montrer l’espace. Le huit-clos est un défi cinématographique, car on fait des images dans un endroit restreint. Et tous les cadreurs savent que dans des espaces restreints, il est plus facile d’utiliser une caméra à l’épaule que d’installer un trépied, c’est mécanique.
Dans « 10 Cloverfield Lane » le choix est d’utiliser des plans fixes avec une caméra sur pied, ce qui permet de bien cadrer l’image. Il est possible ainsi de soigner la mise en scène, et de mettre en avant les détails importants : un regard, une attitude, le positionnement des acteurs, ceux qui dominent, ceux qui subissent…
La caméra à l’épaule est plutôt réservée aux films de type « reportages », car c’est ainsi que se déroulent les reportages : on suit une action sans scénario, et après on fait le montage vidéo. L’usage caméra à l’épaule permet un rendu « reportage », et dénature l’ambiance « film ».
L’angoisse du huit-clos :
Les fans de « Alien » retrouveront l’angoisse portée à l’écran par le lieutenant Riplay. Une jeune héroïne dans un espace clos lutant pour échapper à un monstre.
Le point commun se trouve dans le regard : de grands yeux qui permettent d’exprimer plus clairement les sentiments d’angoisse à l’écran.
Au delà de cet outil qu’est le regard, il y a bien sûr le jeu d’acteur qui vient servir parfaitement l’histoire du film.
En conclusion :
L’histoire sera toujours la pierre angulaire d’un bon film. Celui qui vous « hante » de longs moments après être sorti de la salle. La mise en scène est pratiquement la conséquence directe avec un bon découpage technique du film : le « roadbook » du réalisateur. Et on le voit dans cet exemple de film, le choix des acteurs, pour incarner telle ou telle personnalité, est fondamental.
Enfin, que dire de la bande annonce ? Il faut qu’elle soit la plus minimaliste possible et qu’elle donne envie d’aller voir le film, sans raconter l’histoire. Une bonne bande annonce… c’est un bon appât.
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